Remous chez Gallimard : la fille d'Antoine, Charlotte, va prendre la tête des éditions Casterman, tout juste rachetées avec le groupe Flammarion. Une façon de répondre à la lettre ouverte d'auteurs emblématiques (Enki Bilal, Benoît Peeters, Jacques Tardi, ainsi que les ayants droit d'Hergé et d'Hugo Pratt…) adressée à Antoine Gallimard pour exprimer leurs doutes sur leur avenir ? Tardi en tout cas ne sera pas une “vache à lait”. Entretien vidéo.
Charlotte Gallimard va prendre la tête des éditions Casterman. La nouvelle est tombée hier matin, par un communiqué de presse à l'issue d'un conseil d'administration extraordinaire qui a entériné le départ de Louis Delas, directeur général de la maison d'édition de bandes dessinées depuis 1999. En attendant l'arrivée de la fille d'Antoine Gallimard, c'est Teresa Cremisi, patronne de Flammarion, qui prend les rênes de la maison. Une nomimation qui ne va sans doute pas calmer les auteurs (dont Enki Bilal, Jacques Tardi, François Schuiten, Benoît Peeters, les ayants droit d'Hergé et d'Hugo Pratt…) qui en début de semaine ont envoyé une lettre ouverte à Antoine Gallimard.
Sous prétexte d’accroître la « mobilité interne » au ministère des affaires étrangères, la réforme prévue par Emmanuel Macron permettra d’offrir des postes d’ambassadeur à des amis politiques ou des cadres du monde des affaires qui ont rendu des services. Tout en réglant son compte à un corps diplomatique que l’Élysée déteste.
L’enquête sur l’interview arrangée de Ziad Takieddine révèle les liens de plusieurs mis en cause avec le clan Sarkozy et leur volonté de « sauver » l’ancien président, mais aussi ses anciens collaborateurs, Brice Hortefeux et Thierry Gaubert, également mis en examen dans l’affaire libyenne.
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’aménagement de peine, par exemple le bracelet électronique, prononcé dès le jugement, est une possibilité qui n’avait jamais décollé avant 2020. Mais à Marseille, la nouvelle réforme de la justice et la volonté d’une poignée de magistrats ont inversé la tendance. Reportage.
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Feriel Alouti
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