Dans son dernier livre, l’historien Johann Chapoutot montre comment la réflexion sur la conduite des hommes a été au cœur de la machine nazie, avant de trouver une reconversion après guerre. « Paradoxalement », note-t-il, des idéologues du IIIe Reich ont développé « une conception du travail non autoritaire, où l’employé et l’ouvrier consentent à leur sort et approuvent leur activité ».
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Libres d’obéir. Le management, du nazisme à aujourd’hui. Ouvrir un livre portant un tel titre pourrait faire lever immédiatement des soupçons de point Godwin, s’il n’était pas signé de l’historien Johann Chapoutot, grand spécialiste du nazisme. Les comparaisons entre la période hitlérienne et les violences capitalistes ont en effet été nombreuses, et souvent périlleuses et biaisées, notamment depuis la parution de Souffrances en France, du psychiatre et sociologue Christophe Dejours qui faisait appel à la notion de « banalité du mal », forgée par Hannah Arendt lors du procès du nazi Adolf Eichmann, pour décrire les injustices sociales et professionnelles contemporaines.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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