Livres Chronique

Le Mexique, la violence et la littérature

La violence trouve-t-elle son origine dans une menace extérieure ou relève-t-elle d’une force qui nous mine intérieurement ? L’œuvre de l’auteure mexicaine Fernanda Melchor tourne autour de cette question, que reprend son dernier roman : « Paradaïze ».

Melina Balcázar (En attendant Nadeau)

La saison des ouragans, troisième roman de Fernanda Melchor, le premier traduit en français, se déroulait dans un village pauvre et isolé, La Matosa. Dans Paradaïze, un complexe résidentiel cossu se trouve au cœur de l’intrigue et devient presque un personnage par le rôle déterminant qu’il joue dans la construction du récit. Car ce roman naît d’une « inquiétude », du sentiment de s’être trop appuyée sur un parallélisme entre marginalité, pauvreté, et violence, comme l’explique l’auteure – dans un entretien vidéo pour Casa de América (15 mars 2021).

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter