Philippe Descola: « Les images révèlent l’ossature du réel »
En comparant les façons de figurer le monde à travers les siècles et les continents, l’anthropologue Philippe Descola bouleverse l’histoire de l’art. Dans un essai publié en cette rentrée, Les Formes du visible, il fait de nouveau voler en éclats le « grand partage » entre nature et culture issu de la modernité occidentale.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
C’estC’est sans doute l’essai le plus important – en tout cas le plus impressionnant – de cette rentrée. Les Formes du visible. Une anthropologie de la figuration, publié par les éditions du Seuil, constitue une somme signée par Philippe Descola, qui vient de prendre sa retraite de la chaire d’anthropologie du Collège de France, précédemment occupée par Claude Lévi-Strauss et en attente de l’élection prochaine d’un nouveau titulaire.