Arts

Génocide et figurines

Le dernier opus de Rithy Panh, L’Image manquante, diffusé le 9 octobre, sur Arte, est un grand film réalisé avec des personnages miniatures. Un film en forme d’autobiographie collective de la vie sous les Khmers rouges qui entre 1975 et 1979, anéantirent plus de 2 millions de personnes.

Joseph Confavreux

Une seule image vous manque, il faut tout repeupler. Ainsi pourrait se résumer l’injonction qui semble avoir présidé au dernier film de Rithy Panh, L’Image manquante, dans lequel le cinéaste se sert de figurines de terre cuite, pour non seulement représenter les scènes, absentes, occultées ou portées disparues, du génocide cambodgien, mais aussi redonner corps, si ce n’est vie, à ceux qui furent engloutis, entre 1975 et 1979, par la machine khmère rouge : ses parents, ses frères, ses neveux, sa nièce et plus de 2 millions de personnes, soit 25 % de la population du pays.

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