Forgés dans les années 1960, les termes racisme d'État, racisme institutionnel et racisé ont permis de penser le racisme comme un phénomène structurel qui dépasse les actes intentionnels inspirés par une idéologie explicitement raciste. Mais ils restent débattus dans le champ universitaire.
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Le ministre de l’éducation Jean-Michel Blanquer a annoncé, le 21 novembre 2017, avoir déposé plainte pour diffamation contre un responsable du syndicat Sud Éducation 93, reprochant notamment au syndicat l’utilisation des termes racisme d’État et racisé (lequel devient, dans la bouche du ministre, « racialisé »). « On parle d’ateliers qualifiés de “non racialisés et de racialisés aussi”, je ferme les guillemets, a-t-il déclaré devant l’Assemblée nationale. L’expression même utilisée est scandaleuse. Elle ne peut pas avoir sa place dans l’Éducation nationale. On parle de non-mixité raciale, on parle de blanchité [ce mot n’est pas dans le document syndical – ndlr], les mots les plus épouvantables du vocabulaire politique sont utilisés, au nom de l’antiracisme. Alors que c’est du racisme. »
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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