Série Dans la famille de la littérature sociale italienne
Six s'article qui s'efforcent, de manière aussi subjective qu'assumée, de dessiner une généalogie balisée de quelques œuvres de la littérature italienne à la fibre sociale, proposant un tableau de la société outre-alpine si loin de l'autofiction et autres formes de déballages narcissiques tellement en vogue en France.
Silvia Avallone a dit son admiration pour Sofia s'habille toujours en noir et ses beaux personnages d'adolescents maladroits, complexés, et impossibles. Dans notre tentative de créer une famille de la littérature sociale italienne, nous ferons donc de Paolo Cognetti, le grand frère de l'auteure du roman D'acier. Même si chacun d'eux ne voit pas la même issue à la révolte de la jeunesse.
On lui doit Les marques sur la peau roman dont l'intrigue s'appuie sur les grandes manifestations altermondialistes de Gènes en juillet 2001 et la terrible répression de la police. Tassinari a vécu les années de plomb en jeune homme engagé et ne les a jamais oubliées. Dans notre tentative de dessiner une famille de la littérature sociale italienne, Silvia Avallone pourrait bien avoir hérité de Tassinari.
Dans notre jeu des sept familles sur la fibre sociale de la littérature italienne, nous accordons deux mères à l'écrivaine Silvia Avallone : les deux auteures de Prends garde : dans ce livre qui revient sur le lynchage d'Andria dans les Pouilles en 1946, Luciana Castellina écrit « l'histoire » là où Milena Agus écrit « le roman ». Une prouesse.
Son Conversation en Sicile fut interdit par l’Italie fasciste. Il défendit ensuite la « liberté de création » face à Aragon et aux communistes orthodoxes. Ses engagements, dit-il, lui viennent de « l’expérience collective dont il est le porteur spontané ». Et en ce sens, il pourrait être l’aïeul de la famille de plume de Silvia Avallone, que cette série d’articles tente de constituer.
Au sujet de cette romancière et écrivaine née en 1912, Silvia Avallone parle de « la plus grande figure féminine du XXe siècle en Italie ». Elsa Morante est l'écrivaine des tensions et transgressions dans un monde décrit avec une précision de peintre hyperréaliste. Deuxième article d'une série de six qui tenteront de composer la famille de plume de Silvia Avallone.
Elle n’a publié que deux romans que, déjà, elle impose son regard dans le tableau de la société transalpine. Et s’installe dans une lignée d’écrivains italiens à la fibre sociale. Premier article d’une série de six qui tenteront de composer la famille de plume du phénomène Silvia Avallone.
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