Retour sur l’histoire d'une lutte antimilitariste et rencontre avec celles et ceux qui rendent le Larzac vivant aujourd’hui. A travers un rapport original au foncier agricole, l'arrivée d’une nouvelle génération paysanne, de l'entraide et de nouvelles formes d'engagement, le causse aveyronnais est un laboratoire, qui inspire bien au-delà de son territoire et continue d'attirer du monde : le Larzac est bien plus peuplé qu’au temps des premières mobilisations.
1971-2021. Il y a cinquante ans, des paysans du Larzac s’opposent à l’extension d'un camp militaire et des antimilitaristes arrivent de toute la France pour leur prêter main forte. Une lutte commence. Elle durera dix ans.
C’est un cas unique en France : sur le Larzac, paysannes et paysans peuvent lancer une activité agricole sans être propriétaires des terres ni des outils de production. Ce système de bail attire de nombreuses candidatures. A contrario d’un monde agricole qui se vide partout ailleurs.
Dans Le Peuple du Larzac, l’historien Philippe Artières raconte un plateau façonné par de multiples installations. Où l’on trouve, bien avant la lutte contre l’extension du camp militaire, des sorcières, des brebis, des croisés, des rapatriés d’Algérie…
L’histoire entre l’armée et le plateau du Larzac ne s’est pas arrêtée en 1981, quand a pris fin le projet d’extension du camp militaire de La Cavalerie. Au mitan des années 2010, elle s’est enrichie d’un nouveau chapitre : l’arrivée de la 13e demi-brigade de la Légion étrangère, jusqu’alors basée aux Émirats arabes unis.
Icône de nombreux combats, José Bové est aujourd’hui loin de faire l’unanimité sur le Larzac comme au sein de la Confédération paysanne, syndicat dont il fut l’un des créateurs. Aux dernières régionales, son soutien à la socialiste Carole Delga a suscité l’incompréhension.
Quarante ans après la fin de la lutte du Larzac, le plateau reste un endroit à part, un laboratoire agricole et social, où les nouveaux venus continuent de faire vivre les idées de l’époque, tout en les adaptant à la société actuelle.
Mediapart vous invite en cette année 2023 à un voyage dans l’année 1973 pour en (re)découvrir les moments plus ou moins connus et mieux comprendre les évolutions du dernier demi-siècle. Des analyses, des récits, des interviews exploreront cette année du choc pétrolier, et de bien d’autres événements...
Elle a fait de l’histoire et contribué à faire l’histoire. Michelle Perrot, 94 ans, vient de publier un nouvel essai, Le temps des féminismes (Grasset, 2023). La chercheuse y revient sur son parcours, son choix d’étudier l’histoire des femmes à l’université, l’écart entre son travail scientifique et...
Mediapart a décidé de raconter ce que le racisme, l’islamophobie et l’antisémitisme, entretenus par nombre de personnalités politiques et de médias, font à ce pays. Et de donner la parole à celles et ceux qui subissent ces discriminations au quotidien, trop souvent invisibilisé·es.
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