Série En Birmanie, une démocratisation sous contrôle
Trois ans après la libération du prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi, un an après les premières élections législatives libres et la libération de centaines de prisonniers politiques, l'émission Les Pieds sur Terre (de France Culture) et Mediapart se sont rendus en Birmanie pour une série de reportages.
Le président birman Thein Sein, en visite en France mercredi, est censé incarner l’ouverture d’un des régimes les plus ubuesques et sanglants de l’histoire récente. Les anciens généraux sont désormais en habits civils. Mais la libéralisation reste sous contrôle. De notre envoyé spécial en Birmanie.
Trois ans après la libération du prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi, un an après les premières élections législatives libres et la libération de centaines de prisonniers politiques, l'émission Les Pieds sur Terre (de France Culture) et Mediapart se sont rendus en Birmanie pour une série de reportages. Aujourd'hui, balade dans la fameuse pagode d’or Shwedagon à la recherche des rêves des Birmans.
François Hollande reçoit aujourd’hui le président birman Thein Sein, qui vient d’apporter son soutien au principal représentant d’un bouddhisme radical, alimentant les atrocités contre les musulmans birmans en général, et les Rohingyas en particulier. De notre envoyé spécial en Birmanie.
Le 20 mars 2013, dans la ville de Meiktila en Birmanie, à la suite d’une querelle dans un magasin vendant de l’or entre le propriétaire musulman et des clients bouddhistes, des heurts ont éclaté, jusqu’à ce qu’un moine, attaqué par un groupe de jeunes musulmans, meure des suites de ses blessures à l’hôpital. Le soir même, une foule de bouddhistes s’en est pris, pendant 24 heures, aux mosquées et aux maisons musulmanes. Un documentaire de 27 minutes réalisé par Les Pieds sur terre, émission de France Culture.
Un jour de 2005, le régime militaire a décidé du déménagement brutal de la capitale pour une ville nouvelle construite en secret au milieu de la jungle. Avec, pour résultat, une cité-fantôme pour une démocratie encore largement fantoche, des autoroutes urbaines où circulent quelques véhicules, bordée par des lampadaires qui n'éclairent personne.
Balade surréelle dans la nouvelle capitale de la Birmanie depuis 2005. Mélange de décision stratégique et astrologique, les généraux de la junte militaire ont décidé de bâtir Naypyidaw, la “demeure des rois” et de faire venir des dizaines de milliers de fonctionnaires de Rangoon dans un décor aussi démesuré que fantomatique.
Dans un pays où il était interdit de peindre un soleil couchant pour ne pas évoquer un possible déclin du régime, la liberté, octroyée ces derniers mois, de s'exprimer, de manifester ou de lire des journaux d'opposition, bouleverse les habitudes et les esprits. En dépit des limitations imposées, hypocrites ou assumées.
La « voie birmane vers le socialisme » s'est muée en un capitalisme débridé dominé par les militaires. Les classes moyennes découvrent les biens de consommation. Pour les paysans rien n'a changé. Avec un reportage audio réalisé en association avec Les Pieds sur Terre, de France Culture.
Mediapart vous invite en cette année 2023 à un voyage dans l’année 1973 pour en (re)découvrir les moments plus ou moins connus et mieux comprendre les évolutions du dernier demi-siècle. Des analyses, des récits, des interviews exploreront cette année du choc pétrolier, et de bien d’autres événements...
Le coup d’État militaire perpétré le 1er février 2021 a replongé la Birmanie dans une vertigineuse crise économique et politique, une terrifiante répression et un cruel isolement. Après une décennie d’ouverture, marquée cependant par de graves manquements démocratiques symbolisés par le génocide con...
La guerre en Ukraine, les tensions entre la Chine et les États-Unis, la crise énergétique sur fond d’une pandémie en cours et d’un dérèglement climatique de plus en plus évident... La relative quiétude dans laquelle vivaient les pays occidentaux semble s’être évanouie pour de bon. Analyse de l’ordre...
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