ÉnergiesReportage

À Bruxelles, le nucléaire entre rêve de renaissance et déni de réalité

Au premier sommet de l’énergie nucléaire, une trentaine de pays se sont engagés à en « déverrouiller le potentiel ». Mais pour tripler les capacités mondiales d’ici 2050, il faudrait construire mille réacteurs en moins de 30 ans, un objectif irréaliste.

Jade Lindgaard

Bruxelles (Belgique).– Jeudi 21 mars, au nord de Bruxelles, c’est la fête de l’atome. Elle commence dans le tram vers le centre de conférence où se tient le Sommet de l’énergie nucléaire. Une femme porte un haut-parleur sur ses genoux. Une autre, la tête couronnée de fleurs, discute avec sa voisine. Un badge Extinction Rebellion est accroché au revers de sa veste. Une action se prépare. « Mais nous, c’est la manif pronucléaire », sourit la dame au haut-parleur. Une feinte pour échapper à la surveillance de la police ?

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