Le PDG d’Atalian renvoyé en correctionnelle pour une entreprise « massive de prédation »
La justice reproche à Franck Julien d’avoir prélevé par divers moyens plus de 36 millions d’euros. Le PDG, par ailleurs propriétaire de « La Tribune », répond « qu’aucun groupe ne se construit solidement sur des pratiques illicites et des actes de corruption » et qu’il n’a « jamais toléré de telles pratiques dans ses entreprises ».
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DansDans la vie économique française, c’est une affaire hors norme. Pour une double raison : d’abord parce qu’elle a commencé de manière fortuite, comme dans un roman policier, par l’interception d’une camionnette transportant un chauffe-eau et un sèche-linge dans lesquels les services des douanes ont découvert près de 2 millions d’euros en liquide ; et puis parce que la justice, grâce à cette trouvaille, va mettre au jour, au terme d’une enquête tentaculaire, « une entreprise ancienne et particulièrement massive de prédation du groupe Atalian par son actionnaire majoritaire Franck Julien ».