Travail

À Sciences Po-Grenoble, l’externalisation du ménage se passe déjà mal

Depuis un mois, les agents de ménage de Sciences Po-Grenoble ne sont plus en contrat direct avec l’établissement mais avec un géant de la sous-traitance, Atalian. Salaires versés en retard, sous-effectif, suppression de semaines de congés… Les salariés constatent déjà une dégradation de leurs conditions de travail. 

Khedidja Zerouali

« C’est exactement pour ça que je n’ai jamais voulu travailler pour le privé », souffle Farid*, 57 ans, dont quatre ans passés à nettoyer les locaux de Sciences Po-Grenoble. Salaires versés en retard, sous-effectif, suppression de semaines de congés et pressions… Alors que les agents qui assurent le ménage à Sciences Po-Grenoble ne travaillent pour un sous-traitant que depuis un mois, tout déraille déjà. 

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter