Économie et social Analyse

A la SNCF, Guillaume Pepy fait éclater l'unité syndicale

A la SNCF, trois syndicats sur huit appellent à la grève à partir de lundi 9 juin, 20 heures, pour la défense du transport des marchandises. Les perturbations devraient être limitées. Guillaume Pepy, le nouveau président, a réussi à déminer le terrain en pariant sur les syndicats réformistes, type CFDT et Unsa, contre la CGT et Sud. Décryptage de la nouvelle stratégie de la direction de la SNCF.

Mathieu Magnaudeix

Le nouveau patron de la SNCF, Guillaume Pepy, est assez fier de son coup. En proposant, il y a quelques semaines, de faire évoluer en profondeur l'organisation du travail des cheminots dévolus au transport de marchandises – et, en particulier, d'augmenter leur amplitude horaire –, il savait que la levée de boucliers serait inéluctable. En vérité, la grève était quasi certaine. Cela n'a pas manqué. Un appel à la grève «contre la réorganisation industrielle du fret et ses conséquences sociales» a été lancé, à partir de ce lundi soir, 20 heures. Ce mouvement reconductible vient s'ajouter aux appels à la mobilisation dans la fonction publique.

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