Vinci joue à cache-cache avec l'université Paris-7
Et si Vinci quittait au bout de cinq petites années le contrat de partenariat public-privé qui le lie à l'université Paris-7 ? Des confidences internes recueillies par Mediapart laissent planer le doute sur l'implication du géant de la construction, officiellement engagé pour trente ans. Troisième volet de notre enquête.
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CeCe pourrait être un jeu, et il s'appellerait «Vinci joue à cache-cache». Dans l'énorme contrat de partenariat public-privé (PPP) de 273 millions d'euros sur trente ans qui lie la multinationale de la construction à l'université Diderot (Paris-7), la société est la fois omniprésente... et invisible. Elle n'est en fait apparue sous son nom propre qu'au moment de la signature initiale : dans son communiqué de presse de victoire, et lors de la cérémonie de conclusion du contrat, paraphé par Xavier Huilliard en personne, PDG du groupe. Ensuite, les cinq lettres disparaissent derrière l'intitulé de ses filiales : Sogam et ADIM, les promoteurs du projet, Sicra (Société industrielle de construction rapide) et GTM bâtiment, ses constructeurs.