Europe

Protectionnisme : les Tchèques rendent la monnaie de sa pièce à Sarkozy

En accusant la France de protectionnisme dans la conception de ses mesures de soutien à l'automobile, la présidence tchèque de l'Union européenne, traitée de haut par Nicolas Sarkozy, lui a rendu habilement la monnaie de sa pièce. A la satisfaction évidente des autres partenaires européens de la France que l'attitude et les déclarations intempestives du chef de l'Etat français agacent. Dans le rôle de pompier-diplomate, François Fillon.

Philippe Riès

C'est la réponse du berger à la bergère. Pendant des mois, la République tchèque a supporté patiemment les insinuations malveillantes venues de Paris, déjà pendant la présidence française de l'Union européenne, sur sa prétendue incapacité à reprendre le flambeau européen que Nicolas Sarkozy avait porté si glorieusement. En mobilisant avec succès les partenaires européens de la France contre le protectionnisme qu'il lui reproche dans son soutien à l'industrie automobile, le premier ministre tchèque, Mirek Topolanek, a rendu la monnaie de sa pièce au chef de l'Etat français.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter