Finance Analyse

Succession de Trichet à la BCE: nouveau test pour l’Union européenne

Le président de la BCE, Jean-Claude Trichet, quittera ses fonctions en octobre 2011. Le retrait soudain de la course à la succession d'Axel Weber, le favori allemand, accentue la confusion d'un processus peu transparent, alors que même que la crise financière a modifié de facto le mandat de la banque centrale et élargi sa responsabilité à la stabilité financière. Analyse.

Philippe Riès

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Axel Weber © Bundesbank

Décidément, en dépit de sa puissance économique et de ses brillantes performances conjoncturelles, l'Allemagne a toujours autant de mal à imposer un des siens à la tête des institutions internationales de premier plan. En se retirant de la course à la succession de Jean-Claude Trichet à la tête de la Banque centrale européenne, le président de la Bundesbank Axel Weber ne place pas seulement dans l'embarras le gouvernement d'Angela Merkel. Il accroît la confusion du processus de sélection alors même que la crise financière globale a conduit à un changement de facto du mandat de la BCE, compliquant singulièrement la tâche future du troisième président de l'institut d'émission de la zone euro.

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