Grève des éboueurs : « On est du mobilier urbain pour les gens »

Après huit jours d’arrêt du travail contre la réforme des retraites, le blocage de l’incinérateur d’Ivry-sur-Seine a été reconduit jusqu’à samedi. Sur le site, des agents racontent des métiers « pas seulement pénibles » mais aussi « dangereux ».

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Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne).– Vêtu d’un treillis au motif camouflage, le cou serré par un foulard rouge estampillé CGT, on dirait un combattant. Julien, 44 ans, agent de maîtrise du réseau d’assainissement de Paris, enchaîne les nuits sous un barnum posé à l’entrée de l’usine d’incinération d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne). Mardi 14 mars, c’est le huitième jour de grève des éboueurs de Paris. Dans la matinée, ils ont voté la reconduction du mouvement jusqu’au 20 mars, a annoncé François Livartowski, secrétaire fédéral de la CGT Services publics sur BFMTV. Les garages de camions-bennes, dont celui d’Ivry, sont bloqués jusqu’à samedi.

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