Avec Crédit Suisse, la crainte de la contagion gagne l’Europe
Après la Silicon Valley Bank, la deuxième banque suisse est à son tour dans la tourmente. Considérée jadis comme une institution, elle est devenue un maillon faible du système bancaire. Elle entraîne à sa suite les banques européennes. Les banques centrales paient leur trop grande complaisance à l’égard du secteur financier.
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CelaCela n’a pas tenu deux jours. Après les mesures d’urgence annoncées le 12 mars par la Réserve fédérale et le gouvernement des États-Unis en réponse à la faillite de la Silicon Valley Bank (SVB), les banques centrales, les gouvernements et les financiers espéraient bien prévenir la contagion. Une simple déclaration d’un dirigeant de la Saudi National Bank, principale actionnaire de Crédit Suisse, annonçant sur Bloomberg TV mercredi 15 mars qu’il n’avait pas l’intention de participer au renflouement de la banque suisse en cas de difficulté, a suffi à mettre le feu à la planète financière.