Au travail, des luttes de femmes

« Après mon congé maternité, l’enfer a commencé » : une cadre d’EY poursuit son employeur pour discrimination

Missions évaporées, reproches humiliants, baisse de prime… Une ancienne directrice associée d’EY (ex-Ernst & Young) a saisi les prud’hommes. Elle accuse le géant mondial du conseil de l’avoir discriminée en raison de sa maternité. 

Pauline Grand d’Esnon

Ses évaluations chez EY (ex-Ernst & Young) ne laissent pas de doute : Aude* est un excellent élément. Au fil de sa carrière de dix-sept ans au sein de ce géant mondial de l’audit et du conseil, elle développe une expertise recherchée, qui consiste à piloter la mise en place de plateformes essentielles au fonctionnement des entreprises. Une compétence prisée à l’international, rémunérée 13 000 euros brut par mois hors primes, qui l’amène à arpenter le monde, de New York à Shanghai. Devenue directrice associée, Aude entame le parcours pour passer associée, le grade le plus élevé.

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