Économie et social Analyse

Pékin n’est pas pressé de jouer le jeu du G-20 français

La France s'est félicitée d'un «accord» sur les déséquilibres mondiaux lors de la réunion des ministres des finances du G-20 à Paris. Pourtant, à lire le détail de ces «lignes directives indicatives», la Chine ira à son rythme pour réformer son économie, n'en déplaise à l'Europe et aux Etats-Unis.

Ludovic Lamant

Appelons cela un «accord», puisque Christine Lagarde l'a dit en conférence de presse. Réunis vendredi et samedi à Paris, les ministres de finance et banquiers centraux du G-20 se sont entendus sur des «lignes directives indicatives» censées permettre, à terme, de mesurer, pour mieux les corriger ensuite, les déséquilibres de l'économie mondiale en partie responsables de la crise de 2007-2008 (lire sous l'onglet Prolonger). Une poignée d'indicateurs, donc, encore très hypothétiques, et qui devraient être précisés lors d'une prochaine réunion, à Washington, en avril. Le plus dur reste à faire, mais la dynamique, officiellement, est lancée. «Ça n'a pas été simple», a reconnu la ministre française à la sortie des débats, en référence aux positions de la Chine, isolée.

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