« Il y a un moment où il faut savoir arrêter un mouvement et être conscient des intérêts de tous. (...) À un moment, c'est le travail qui doit reprendre. » C’était le 13 juin 2014. Confronté à son premier grand mouvement social à la SNCF, François Hollande, déjà dans les abîmes de l’impopularité et aux prises avec le conflit des intermittents du spectacle, paraphrasait Maurice Thorez. Il faisait alors face au troisième jour d’une grève des cheminots contre la très controversée réforme ferroviaire, alors en examen à l’Assemblée nationale. Le conflit aura finalement duré deux semaines, le plus long depuis la réforme des retraites de 2010.
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