Le Portugal en pleine austérité

Portugal : Gaspar démissionne, sans mâcher ses mots

Père la rigueur depuis deux ans, caution du Portugal sur les marchés financiers, universitaire et “technocrate” égaré en politique, Vitor Gaspar, le numéro deux du gouvernement de Lisbonne, a démissionné lundi 1er juillet, sans crier gare et sans mâcher ses mots.

Philippe Riès

Foin des « raisons personnelles » ou du retour à ses (chères) études universitaires, la lettre de démission du ministre portugais des finances Vitor Gaspar est dans la manière franche (lire ici) de ce personnage hors norme dans le monde politique lusitanien (et européen) : il quitte ses fonctions à sa demande parce que le manque de cohésion du gouvernement et sa propre perte de crédibilité ne lui permettraient pas de conduire la politique économique du pays dans la nouvelle phase indispensable de l’ajustement, celle de l’investissement et de la lutte contre le chômage, celui des jeunes surtout.

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