Avec vingt ans de retard, l’Igas s’est enfin penchée sur l’impact des politiques d’aménagement et de réduction du temps de travail. Puis elle s’est empressée d’enterrer les conclusions de ce rapport, qui ne sera pas transmis au gouvernement. Un fait sans précédent pour ce corps d’inspection chargé d’éclairer la décision publique.
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« Censure« Censure à l’Igas », s’émeut le Syndicat des membres de l’Inspection générale des Affaires sociales (Smigas) dans une communication interne que Mediapart s'est procurée. Pas d’excès ni d’emphase, nous sommes dans la haute fonction publique, les mots ont un sens, longuement soupesé. Est ainsi gravement mise en cause la décision du chef de l’Igas, Pierre Boissier, de ne pas transmettre au gouvernement un rapport écrit par deux de ses inspecteurs. Un rapport d’évaluation des politiques d’aménagement et de réduction du temps de travail, autrement dit des 35 heures, ce qui laisse libre cours à de nombreuses spéculations.