Avec vingt ans de retard, l’Igas s’est enfin penchée sur l’impact des politiques d’aménagement et de réduction du temps de travail. Puis elle s’est empressée d’enterrer les conclusions de ce rapport, qui ne sera pas transmis au gouvernement. Un fait sans précédent pour ce corps d’inspection chargé d’éclairer la décision publique.
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« Censure à l’Igas », s’émeut le Syndicat des membres de l’Inspection générale des Affaires sociales (Smigas) dans une communication interne que Mediapart s'est procurée. Pas d’excès ni d’emphase, nous sommes dans la haute fonction publique, les mots ont un sens, longuement soupesé. Est ainsi gravement mise en cause la décision du chef de l’Igas, Pierre Boissier, de ne pas transmettre au gouvernement un rapport écrit par deux de ses inspecteurs. Un rapport d’évaluation des politiques d’aménagement et de réduction du temps de travail, autrement dit des 35 heures, ce qui laisse libre cours à de nombreuses spéculations.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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