Avec vingt ans de retard, l’Igas s’est enfin penchée sur l’impact des politiques d’aménagement et de réduction du temps de travail. Puis elle s’est empressée d’enterrer les conclusions de ce rapport, qui ne sera pas transmis au gouvernement. Un fait sans précédent pour ce corps d’inspection chargé d’éclairer la décision publique.
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« Censure à l’Igas », s’émeut le Syndicat des membres de l’Inspection générale des Affaires sociales (Smigas) dans une communication interne que Mediapart s'est procurée. Pas d’excès ni d’emphase, nous sommes dans la haute fonction publique, les mots ont un sens, longuement soupesé. Est ainsi gravement mise en cause la décision du chef de l’Igas, Pierre Boissier, de ne pas transmettre au gouvernement un rapport écrit par deux de ses inspecteurs. Un rapport d’évaluation des politiques d’aménagement et de réduction du temps de travail, autrement dit des 35 heures, ce qui laisse libre cours à de nombreuses spéculations.
Depuis quatre mois, les fragiles équilibres d’un marché déjà tendu sont rompus. L’énergie est devenue un terrain d’affrontement entre les États-Unis et la Russie. En juin, pour la première fois de son histoire, l’Europe a plus importé de gaz américain que russe.
Avec l’irruption de l’inflation s’engage une nouvelle phase de la crise du capitalisme. Désormais, celle-ci semble totale et multidimensionnelle. En trouver l’issue sera de plus en plus complexe.
La secrétaire d’État et gynécologue Chrysoula Zacharopoulou est accusée de « viol » et de « violences » par des patientes, à la suite du professeur Daraï, qui fut son chef de service. Les gynécologues rejettent le terme de viol en cas d’examen gynécologique. Les militantes fustigent un déni des violences.
Dans son verdict condamnant le dixième homme des commandos de Paris à une peine de perpétuité incompressible, la cour d’assises spéciale souligne « son absence de réflexion réelle » et « sa volonté de ne pas trahir l’État islamique ».
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