Les réformes du marché du travail italiennes de 2014 et 2015 ressemblent beaucoup aux réformes françaises de 2016 et 2017, mais le bilan de ces mesures peine à se montrer déterminant sur le plan de l’emploi.
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C’étaitC’était déjà le modèle de la loi El Khomri en 2016, mais à la lecture des ordonnances du 31 août réformant le code du travail et du discours gouvernemental l’entourant, la référence au Jobs Act italien est plus que jamais d’actualité. Certes, les réformes italiennes et françaises se sont développées dans des contextes assez différents : l’Italie n’a pas de salaire minimum légal, la France en a un, plutôt élevé ; la Péninsule ne connaît pas de hiérarchie des normes, l’Hexagone la maintient avec quelques d’exceptions. Mais les points de rencontre des deux réformes sont nombreux.