Le lanceur d'alerte et le journaliste font front au procès «LuxLeaks»
Sans Antoine Deltour et Édouard Perrin, auditionnés ce mardi au procès « LuxLeaks », il n'y aurait eu ni révélations, ni scandale mondial. Le premier a expliqué comment il était devenu un lanceur d'alerte, et le second a défendu son travail.
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De notre envoyé spécial à Luxembourg.- Ce mardi 3 mai, on célébrait la Journée mondiale de la liberté de la presse. L’occasion pour le gouvernement luxembourgeois de publier un vibrant communiqué rappelant que la place des « médias libres et indépendants pour informer les citoyens est cruciale ». Le texte s’indigne « qu’au sein même de l’Union européenne », il existe des pays où « les médias sont muselés et les journalistes, reporters, photographes, cameramen et blogueurs gênés dans leur travail ». On s’en voudrait de faire du mauvais esprit, mais le jour était peut-être mal choisi pour ces mots. Quelques minutes après leur publication, comparaissait devant le tribunal d’arrondissement de Luxembourg Édouard Perrin, le journaliste français poursuivi dans le procès LuxLeaks. Et la justice luxembourgeoise ne lui reproche finalement rien d’autre que d’avoir exercé son métier.
La secrétaire d’État et gynécologue Chrysoula Zacharopoulou est accusée de « viol » et de « violences » par des patientes, à la suite du professeur Daraï, qui fut son chef de service. Les gynécologues rejettent le terme de viol en cas d’examen gynécologique. Les militantes fustigent un déni des violences.
Dans son verdict condamnant le dixième homme des commandos de Paris à une peine de perpétuité incompressible, la cour d’assises spéciale souligne « son absence de réflexion réelle » et « sa volonté de ne pas trahir l’État islamique ».
par
Karl Laske
Le procès des attentats du 13-Novembre
— Chronique
Pendant toute la durée du procès, sept victimes des attentats ont écrit et décrit leurs sentiments. En ce dernier jour du procès, le père de Lola, assassinée au Bataclan, s’interroge sur le sens des peines prononcées.
Retour sur une étrange soirée en marge du sommet de l’Otan à Madrid, où les dirigeants, après avoir annoncé des milliards de dollars pour renforcer leur présence militaire sur le continent, se sont mis à contempler les « Ménines » de Velázquez au musée du Prado.
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