Des milliards comme s’il en pleuvait. À la mi-mars, avec le confinement, il a semblé soudainement que l’argent n’était plus un problème. Il suffisait d’en avoir besoin et de le vouloir pour qu’il soit disponible. L’Allemagne, jusqu’ici gardienne des cordons de la bourse, annonçait un plan de 750 milliards d’euros, la Commission européenne promettait, elle, près de 1 900 milliards d’euros, les États-Unis 2 000 milliards de dollars. En France, Emmanuel Macron a promis un « plan de relance » de 100 milliards d’euros, et le déficit public va largement dépasser les 11 % du PIB, un niveau record en temps de paix. Mais surtout, on jurait partout que c’en était terminé avec le manque de moyens.
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