Économie et social Parti pris

Gandrange: la colère, après les promesses oubliées

ArcelorMittal a confirmé, vendredi 4 avril, aux syndicats la fermeture d'une partie de l'usine de Gandrange, en Moselle. Le bureau du directeur de l'usine a été mis à sac, des syndicalistes en sont venus aux mains. Après deux mois d'incertitude sur leur sort, les salariés sont exaspérés. Et d'autant plus en colère que Nicolas Sarkozy en personne avait promis de ne pas les laisser tomber.

Mathieu Magnaudeix

Nicolas Sarkozy avait dit qu’il ne les oublierait pas. Il avait promis qu’il convaincrait la direction d’ArcelorMittal de revenir sur sa décision de fermer l’usine de Gandrange, menacée de fermeture partielle et à défaut, que l’Etat trouverait un repreneur. Il avait même, très imprudemment, affirmé qu’il reviendrait lui-même annoncer la décision.

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