Belfort est préservé, mais Alstom a-t-il un avenir?
Plus de 700 millions d’euros de commandes publiques vont être engagés pour sauver Belfort. Si ce plan permet d’assurer le maintien du site historique d’Alstom, l’avenir du groupe reste incertain. Alstom peut-il se maintenir seul ? L’absence de stratégie industrielle claire et le gaspillage de 3,2 milliards d’euros en rachat d’actions posent question.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
BelfortBelfort est sauvé ! Il n’y aura pas de fermeture de site, pas de suppression d’emplois. Toute la ville a soufflé en découvrant, mardi 4 octobre, le plan gouvernemental destiné à aider le site d’Alstom après 2018. En un mois à peine, le gouvernement a bâti un programme massif pour éviter la fermeture du site historique du groupe, ainsi que la disparition de 450 emplois directs et environ 1 000 emplois indirects. Pour sauver Belfort, l’État a mis les moyens : pas moins de 700 millions d’euros vont être engagés pour l’achat de nouvelles rames TGV, sans compter les commandes à venir sur les nouveaux trains intercités.