Économie et social Analyse

Après le 1er mai: deux journées d'action et un ultimatum au gouvernement

Après cinq heures de discussion, les syndicats ont appelé, lundi soir, à deux nouvelles journées d'action : un 26 mai «décentralisé» un peu partout en France, et un 13 juin de manifestation. Entre-temps, ils espèrent des réponses du gouvernement sur la question de l'emploi, des salaires et du bouclier fiscal. «Le rapport de force est de notre côté», estime la CGT. Le principe d'une grève générale a été rejeté. L'unité syndicale tient bon. Pour l'instant. (Photo: Gabrielle Simon, CFTC, lit la déclaration commune.)

Mathieu Magnaudeix

Surtout, rester unis. Il aura fallu cinq heures pour resserrer les rangs, mais au bout d'une longue soirée de discussions, lundi soir, le G8 syndical a réussi à se mettre d'accord. Résultat: deux journées d'action (le 26 mai et le 13 juin), et une mise en garde au gouvernement, accusé, avec le patronat, de «traiter par le déni et le mépris salariés, demandeurs d'emploi et retraités».

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