Le rapport Cotis-Duport, suggérant de limiter à 500 le nombre des transferts de statisticiens publics à Metz (et de créer par ailleurs 120 emplois) au lieu des 1.000 voulus par l'Elysée, n'a pas apaisé la fronde des agents et administrateurs de l'Insee, qui craignent un démantèlement de l'institut et une remise en cause de son indépendance. Une semaine de "perturbations" a été décidée par le Comité de défense de la statistique publique, pouvant aller jusqu'au blocage des publications statistiques.
PrévoyantPrévoyant un nombre de transferts d'emplois à Metz beaucoup plus restreint que ne le souhaitait initialement Nicolas Sarkozy, le rapport qui a été rendu public, mardi 2 décembre, par le directeur général de l'Insee, Jean-Philippe Cotis, et le vice-président du Conseil national de l'information statistique (Cnis), Jean-Pierre Duport, n'a pas calmé les esprits. Tout au contraire. A la quasi-unanimité, les premières assemblées générales qui se sont tenues, jeudi, à Paris et en régions (certaines doivent aussi avoir lieu ce vendredi), ont décidé d'élargir la mobilisation contre le projet de démantèlement de l'institut. Une «semaine de perturbations» a été décidée, à partir de lundi prochain, pouvant aller jusqu'au blocage de certaines publications statistiques.