Violences sexistes et sexuelles

Violences sexuelles : chez Havas, une remise en cause a minima

Mardi 5 juillet, la prestigieuse agence de communication de Bolloré a annoncé le licenciement d’un haut dirigeant. Une décision qui fait suite à l’enquête interne lancée après la révélation de violences sexistes et sexuelles. Celle-ci reste bien timide sur la responsabilité du groupe. 

Khedidja Zerouali

Un licenciement, une réintégration et une remise en cause a minima : c’est le bilan de l’enquête interne menée chez Havas, le géant de la communication propriété du groupe Bolloré, après la révélation de nombreux témoignages anonymes de salariées faisant le récit de violences sexistes et sexuelles. Dans une lettre datée du 5 juillet, la direction a annoncé le licenciement de Christophe Coffre, ancien directeur de création d’Havas Paris mis à pied, et la réintégration de Julien Carette, PDG de la même agence qui avait été mis en retrait.

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