Violences sexuelles : chez Havas, une remise en cause a minima
Mardi 5 juillet, la prestigieuse agence de communication de Bolloré a annoncé le licenciement d’un haut dirigeant. Une décision qui fait suite à l’enquête interne lancée après la révélation de violences sexistes et sexuelles. Celle-ci reste bien timide sur la responsabilité du groupe.
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Un licenciement, une réintégration et une remise en cause a minima : c’est le bilan de l’enquête interne menée chez Havas, le géant de la communication propriété du groupe Bolloré, après la révélation de nombreux témoignages anonymes de salariées faisant le récit de violences sexistes et sexuelles. Dans une lettre datée du 5 juillet, la direction a annoncé le licenciement de Christophe Coffre, ancien directeur de création d’Havas Paris mis à pied, et la réintégration de Julien Carette, PDG de la même agence qui avait été mis en retrait.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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