Les négociations se précisent entre les Caisses d'épargne et les Banques populaires, en vue d'un futur rapprochement. La crise financière précipite ce mariage souhaité depuis longtemps par les Banques populaires. Mais cette fusion signerait aussi l'échec d'une stratégie menée par les dirigeants des Caisses d'épargne, qui avait conduit la banque à abandonner ses fondements de protecteur de l'épargne populaire dans l'espoir de se hisser parmi les «grands» du monde bancaire. Lire aussi:Débâcle historique des bourses mondialesL'argent des patrons: Sarkozy au pied du murPlan Paulson: les six questions qui fâchentLa presse étrangère brocarde le sommet de l'Elysée
LeLe mariage entre les Caisses d'épargne et les Banques populaires se précise. Lundi 6 octobre, dans la matinée, les dirigeants de la Caisse nationale des caisses d'épargne (CNCE), Charles Milhaud et Nicolas Merindol, ont rencontré ceux des Banques populaires, Philippe Dupont et Bruno Mettling, pour discuter d'un rapprochement entre les deux réseaux mutualistes. Depuis des mois, les deux banques parlent de cette fusion. Philippe Dupont n'a jamais caché son ambition de la concrétiser. Mais il y avait des problèmes d'hommes, de structure, de pouvoir. Tout cela semblait demander du temps. Brusquement, tous les obstacles paraissent avoir disparu. Le mariage doit être vite noué, vite consommé.