Économie et social

«Fortisgate», suite et fin?

Pour la troisième fois, l'Etat belge et BNP Paribas ont conclu un accord sur la reprise de la banque belge Fortis par la banque française. Les deux premiers pactes ont échoué, faute d'obtenir l'approbation des actionnaires. Seront-ils favorables cette fois-ci au nouveau texte? A lire les engagements, les changements par rapport aux deux précédents textes sont minimes. Seule grande différence: les problèmes sur les risques sont reportés. Cela suffira-t-il pour convaincre les Belges, épuisés par six mois du feuilleton "Fortisgate"?

Martine Orange

Le feuilleton Fortis est-il en passe de s'achever? Depuis des mois, le sort de la plus grande banque belge, gardienne de toutes les fortunes grandes ou petites du royaume, sauvée in extremis en octobre par l'Etat, tient le pays en haleine. Chaque jour ou presque, le «Fortisgate» comme l'a baptisé la presse belge, connaît de nouveaux rebondissements: une crise entre les actionnaires, un scandale judiciaire, la démission du premier ministre Yves Leterme ou l'explosion du conseil d'administration à peine élu, le tout ponctué par des assemblées générales houleuses. Aussi c'est avec une certaine inquiétude que le gouvernement belge s'est mis autour de la table vendredi pour conclure un nouvel accord avec BNP Paribas. Il y joue une partie de son avenir politique.

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