Emmanuel Macron, la SNCF et l’impunité démocratique
Emmanuel Macron annonce une réforme explosive de la SNCF et du statut des cheminots. Alors que les ordonnances viennent à peine d'être dévoilées, ainsi qu'une pluie d'autres mesures controversées, le chef de l’État, comme enfermé dans une bulle, avance à marche forcée sans se soucier de ce que le pays souhaite ou peut accepter.
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Emmanuel Macron use décidément d’une méthode singulière pour annoncer ses réformes. Alors que sous d’autres majorités, les projets essentiels touchant à la politique économique et sociale ont souvent été longuement débattus – au risque parfois de s’enliser –, lui avance constamment à la hussarde. Comme si seules ses propres convictions comptaient et que l’État n’avait nul besoin de prendre le temps d’établir ce que Michel Rocard, en d’autres temps, appelait « un diagnostic partagé », ni de confronter ses intuitions à celles des autres acteurs de la vie de la Cité.
Depuis quatre mois, les fragiles équilibres d’un marché déjà tendu sont rompus. L’énergie est devenue un terrain d’affrontement entre les États-Unis et la Russie. En juin, pour la première fois de son histoire, l’Europe a plus importé de gaz américain que russe.
Avec l’irruption de l’inflation s’engage une nouvelle phase de la crise du capitalisme. Désormais, celle-ci semble totale et multidimensionnelle. En trouver l’issue sera de plus en plus complexe.
La secrétaire d’État et gynécologue Chrysoula Zacharopoulou est accusée de « viol » et de « violences » par des patientes, à la suite du professeur Daraï, qui fut son chef de service. Les gynécologues rejettent le terme de viol en cas d’examen gynécologique. Les militantes fustigent un déni des violences.
Dans son verdict condamnant le dixième homme des commandos de Paris à une peine de perpétuité incompressible, la cour d’assises spéciale souligne « son absence de réflexion réelle » et « sa volonté de ne pas trahir l’État islamique ».
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