Banksy ou le paradoxe de la critique du capitalisme
L’artiste britannique Banksy a voulu procéder à un acte suprême de rébellion face à la marchandisation de l’art : la destruction de sa propre œuvre. Mais s’il a échoué à détruire de la valeur, il a réussi à montrer les tares du capitalisme moderne.
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Banksy est aujourd’hui plus qu’un artiste reconnu. C’est une star, dont le caractère mystérieux renforce encore l’attrait. Il est recherché et ses œuvres sont recherchées. Et chacun de ses actes crée l’événement. Lorsque l’artiste de Bristol a, en juin dernier, peint sur les murs parisiens, l’effervescence s’est emparée de toute la capitale française. Mais Banksy est aussi un « rebelle » qui se veut critique du capitalisme. Son dernier coup d’éclat a été, de ce point de vue, la destruction partielle de son œuvre, « La jeune fille au ballon », quelques minutes après son adjudication pour 860 000 livres sterling chez le célèbre groupe londonien Sotheby’s, qui rassemble des sociétés internationales de vente aux enchères d’œuvres d’art.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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