La BCE s’est interrogée sur les raisons de la faible croissance salariale en zone euro. Pour elle, le marché de l’emploi est plus préoccupant que ce que les chiffres du chômage laissent penser, notamment en raison du sous-emploi.
Le chômage recule en zone euro. En un an, il est passé de 10,2 % de la population active à 9,5 % en avril 2017. Le plus faible niveau depuis 2009. Cette bonne nouvelle n’a cependant pas permis, pour le moment, la mise en place d’une dynamique forte de salaires suffisants pour soutenir l’inflation et, partant, pour redonner aux entreprises une capacité à relancer la demande et donc à investir.