Économie et social Enquête

La prévisible faillite du groupe Doux

Dès la fin 2010, le groupe de volaille est déjà en quasi-faillite. Pourtant, rien ne se passe. Mieux, les dirigeants familiaux se versent près d’un million d’euros de dividendes et 7,4 millions d’euros de management fees. En deux ans, ils prélèvent ainsi plus de 20 millions.

La lecture des articles est réservée aux abonné·es. Se connecter

Les réunions se succèdent. Gouvernement, élus locaux, administration : tous sont mobilisés pour sauver ce qui peut l’être de l’empire Doux. Il y a tant d’emplois en jeu, tant d’activités économiques menacées que l’écroulement du jour au lendemain du groupe ne peut être envisagé. « Même si le système est totalement vicié, on va s’arranger pour le faire durer et étaler les conséquences dans le temps », pronostique un observateur. L’aléa moral n’est pas seulement valable pour les banques. Il vaut aussi pour les groupes industriels d'envergure. La machine à socialiser les pertes est à nouveau en marche.

1€ pour 15 jours

Résiliable en ligne à tout moment

Je m’abonne

L’info part de là

Soutenez un journal 100% indépendant : sans subventions, sans publicités, sans actionnaires

Tirez votre information d’une source de confiance

Accédez en exclusivité aux révélations d’un journal d’investigation

Déjà abonné ?

Mot de passe oublié

#FREEMORTAZA

Depuis le 7 janvier 2023 notre confrère et ami Mortaza Behboudi est emprisonné en Afghanistan, dans les prisons talibanes.

Nous ne l’oublions pas et réclamons sa libération.

En savoir plus sur #FREEMORTAZA

Aujourd’hui sur Mediapart

Voir la Une du Journal

#FREEMORTAZA

Depuis le 7 janvier 2023 notre confrère et ami Mortaza Behboudi est emprisonné en Afghanistan, dans les prisons talibanes.

Nous ne l’oublions pas et réclamons sa libération.

En savoir plus sur #FREEMORTAZA