La réforme européenne de Macron prend l’eau de toutes parts
Le conseil européen des 22 et 23 mars devait marquer le lancement de la réforme de la zone euro. Mais tout est repoussé. Les projets avancés par la France se heurtent à une opposition de plus en plus vive de l’Allemagne et de l’Europe du Nord. Et après les élections en Italie, Macron a perdu un allié de poids.
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Ce devait être le sommet de la relance européenne. Angela Merkel et Emmanuel Macron devaient profiter du conseil européen des 22 et 23 mars pour présenter leur projet commun de réforme de la zone euro, comme ils s’y étaient engagés en décembre. Prenant son mal en patience, l’Élysée avait accepté de retarder le lancement de ce projet phare de sa présidence, le temps que l’Allemagne trouve un accord politique pour former un nouveau gouvernement, le temps que les élections italiennes soient passées. Mais tout est retardé. « C'est annulé. Il n'y a tout simplement rien à annoncer », a déclaré un responsable européen au Spiegel, le 10 mars.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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