Le piège de l’argent facile se referme sur l’empire Drahi
Un vent de panique a saisi l’état-major d’Altice : Patrick Drahi est en train de perdre la confiance du monde financier. Ses résultats déçoivent. SFR, qui ne cesse de perdre des clients, inquiète. Son cours de Bourse s’effondre. La réalité du groupe Altice apparaît au grand jour : la folle expansion du groupe, financée par 50 milliards de dettes, paraît insoutenable.
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Soudain Altice est rattrapé par la réalité. Alors que rien ne paraissait devoir arrêter le groupe de communication, propriétaire de SFR mais aussi de BFM, Libération ou L’Express en France, dans sa boulimie d’expansion bâtie sur un endettement stratosphérique, il vient de se heurter à un mur. Un simple communiqué de résultat trimestriel, dans lequel le groupe annonçait qu’il ne respecterait pas forcément tous ses engagements à la fin de l’année, a suffi à ébranler tout l’édifice. En moins de cinq séances, le cours de Bourse du groupe a dévissé de plus de 35 % et frôle désormais la barre symbolique des 10 euros. Depuis l’été, l’action Altice, cotée aux Pays-Bas, a perdu la moitié de sa valeur. D’un seul coup, c’est toute la stratégie du groupe et même sa solidité qui est en question.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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