Le référendum, arme à double tranchant du dialogue social

Emmanuel Macron a promis d’autoriser les chefs d’entreprise à organiser la consultation de leurs salariés en cas de refus par les syndicats de valider un accord. Depuis un an, ce droit est déjà accordé aux représentants des salariés.

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Surtout, ne pas écrire le mot qui fâche. Dans le projet de loi qui autorisera le gouvernement à modifier le code du travail par ordonnances, le référendum d’entreprise n’est jamais mentionné explicitement. Tout juste le texte, adopté en première lecture à l'Assemblée jeudi 13 juillet, propose-t-il d’accorder au gouvernement la possibilité de prendre « toute mesure » « facilitant le recours à la consultation des salariés pour valider un accord » au sein de leur entreprise. Mais cette mesure, emblématique des débats qui agitent les champs politiques et syndicaux depuis plusieurs années, est dans toutes les têtes, et a occupé une bonne place dans le débat à l’Assemblée, notamment mardi 11 juillet.

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