Dix ans après, les ex-Samsonite gagnent en justice
Lorsque Samsonite a cédé son usine d'Hénin-Beaumont en 2005, il s'agissait uniquement pour le grand groupe américain d'éviter de payer les millions d'euros d'un plan social. La faillite est survenue en 2007. La justice confirme le caractère frauduleux du procédé.
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La victoire, onze ans après. Par un arrêt rendu jeudi 17 mai, la cour d’appel de Douai vient de donner raison aux 193 anciens salariés de l’usine Samsonite d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), dont le cas est devenu symbolique en plus de dix ans de lutte. Leur usine, qui fabriquait les fameuses valises en « plastique injecté », a été cédée en septembre 2005 par Samsonite à une petite société, Energy Plast. Officiellement, l’usine était censée continuer à produire en sous-traitance des valises pour Samsonite, proposer ses services à d’autres fabricants de bagage et produire des panneaux photovoltaïques. Mais Energy Plast n’a en fait jamais produit autre chose que les valises Samsonite. Et elle a très vite été placée en liquidation judiciaire, en février 2007. Fin de partie pour ses 200 employés.
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Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
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— Entretien
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