Privatisations: un choix injustifiable

La loi Pacte prévoit trois cessions d’actifs importantes de l’État : Engie, Aéroports de Paris et la Française des jeux. Un impératif de bonne gestion et de financement pour le gouvernement. Mais les arguments ne résistent guère à l’examen. 

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Le gouvernement aura donc utilisé la loi Pacte pour lancer une nouvelle vague de privatisations. Le projet de loi fait sauter toutes les restrictions à l’ouverture du capital de trois sociétés : Aéroports de Paris (ADP, détenue à 50,6 % par l’État), la Française des jeux (FDJ, détenue à 72 % par la France) et Engie (société issue de la fusion entre GDF et Suez et dans laquelle l’État possède 24,1 % du capital). Diverses lois prévoyaient jusqu’ici une forme d’incessibilité de ces participations de l’État : ces provisions disparaissent avec la loi Pacte. Cela rappellera, au passage, à ceux qui ont voté l’incessibilité de la SNCF que ce type de garantie peut avoir une vie très courte…

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