Économie et social

Le gouvernement rogne sur les crédits de la sûreté nucléaire

Depuis l'accident nucléaire japonais, la sûreté nucléaire est réaffirmée comme une priorité absolue. A l'automne, la sensibilité sur le sujet était un peu moins aiguë. Le gouvernement a ainsi décidé de diminuer de 12% des crédits de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). EDF, le CEA et Areva sont censés compenser ces réductions.

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La sûreté nucléaire est une priorité absolue pour le gouvernement. Depuis l'accident de la centrale de Fukushima au Japon, les responsables politiques ne cessent de le rappeler. Le 17 mars, Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, a même tenu à se rendre dans les locaux de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) à Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine) afin de remercier les équipes sur le qui-vive depuis l'accident nucléaire japonais.
Jour et nuit, les salariés de cet établissement public chargé de mener toutes les expertises et contrôles du nucléaire en France, en association avec l'Autorité de sûreté nucléaire, assurent un suivi permanent pour les autorités et le grand public. «L'accident de Fukushima a changé la perception de notre rôle et de nos missions», reconnaît Philippe Bourachot, président du comité d'entreprise de l'établissement public.
A l'automne, le même gouvernement, la même ministre, abordaient le sujet un peu différemment. Bien sûr, il n'était pas question de lésiner

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