Compétitivité et attractivité: les faux-semblants de l’Elysée
En invitant des patrons de multinationales à Versailles, le chef d’État a mis en scène l'attractivité de la France, qu’il associe, à tort, à la compétitivité économique. Si cette dernière reste en berne, ce n’est pas à cause de salaires trop généreux, mais des stratégies d’investissement douteuses des entrepreneurs français.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
LaLa mise en scène de la rencontre de Versailles entre le président de la République et 140 dirigeants de multinationales en route pour Davos a été l’occasion de polir encore le récit officiel de l’exécutif. Par la grâce du charme du nouveau président et par sa volonté réformatrice, “l’attractivité de la France” serait ainsi de retour et donnerait aux investisseurs le goût – qu’ils avaient perdu – de réinvestir dans l’Hexagone. Mais ce récit est contesté. Certains jugent en effet que ce regain d’attractivité s’explique plutôt par l’action du précédent gouvernement. Ce mardi 23 janvier, Libération titre ainsi : « Investissements étrangers : Merci Hollande ! »