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Le Sénat dézingue le drone de Dassault

Les sénateurs estiment que le gouvernement a fait un choix financièrement désavantageux et militairement contestable.

La rédaction de Mediapart

La commission des affaires étrangères et de la défense a fait passer mercredi 23 novembre les crédits alloués au drone israélien Heron TP, «francisé» par l'entreprise du sénateur UMP Dassault, de 318 millions d’euros – somme retenue par le ministre Gérard Longuet – à 209 millions d’euros sur le projet de loi de finances 2012, rendant impossible son achat. Daniel Reiner, vice-président de la commission défense du Sénat, rappelle que «le drone retenu est plus cher que le Reaper américain, le ministère a reconnu lui-même qu’il présentait des performances inférieures, et le retour industriel pour Dassault est fortement contestable, IAI ayant montré à plusieurs reprises qu’ils étaient un partenaire très difficile. Sur ces trois sujets, nous n’avons obtenu aucune réponse convaincante du ministère».

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