Appelons ça la peur du manque : les marchés financiers, plongés dans les paradis artificiels de la débauche monétaire, vont d'une trouille à l'autre. Après Ben Bernanke qui laisse entendre qu'il pourrait réduire leur dose, ce serait la Chine qui approcherait de l'implosion. Ridicule et révélateur.
CommeComme le reste de la planète, la Chine est une victime collatérale de la politique monétaire irresponsable conduite depuis six ans (bien plus longtemps en fait) par la Réserve fédérale des États-Unis, qui dope son économie avec des substances dangereuses sorties de la mallette d’un médecin du sport espagnol. Mais à en croire les “junkies”, qui opèrent sur les marchés américains, et les journalistes, là-bas et ici, qui partagent leur addiction, la volonté de la Banque populaire de Chine de reprendre le contrôle d’une création de crédit excessive rapprocherait le système bancaire chinois d’un « effondrement ». Cela représenterait « le plus grave danger pour l’économie mondiale », et menacerait la « reprise » en cours aux États-Unis.
