Économie et social

Les secrets de la semaine où les patrons ont cru perdre leurs stock-options

Après avoir écarté dans son discours de Saint-Quentin, mardi 24 mars, toute réglementation sur les rémunérations patronales, Nicolas Sarkozy s'est ravisé. Lors d'une réunion en urgence, mercredi 25 mars, il a été décidé que le gouvernement prendrait un décret pour encadrer la situation dans les entreprises aidées. Mais pas question d'aller plus loin. Le monde des affaires souffle. Retour sur une semaine où il s'est mobilisé, a fait jouer tous ses réseaux pour éviter une intervention lourde de l'Elysée.

Martine Orange

Un geste, pas plus. Juste pour donner l'impression que le pouvoir est bien décidé à combattre les dérives sur les stock-options. Après avoir écarté, mardi 24 mars, dans son discours de Saint-Quentin toute réglementation sur les rémunérations patronales, l'Elysée, devant la persistance de la grogne, s'est ravisé. Lors d'une réunion en urgence, mercredi 25 mars, au soir, il a été décidé que le gouvernement prendrait un décret pour encadrer les rémunérations patronales dans les entreprises aidées. Mais pas question d'aller plus loin, de faire une loi sur les rémunérations patronales.

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