Sarkozy dote l'Allemagne d'un bouclier fiscal imaginaire
Mardi 24 mars, à Saint-Quentin (Aisne), le chef de l'Etat a voulu, encore une fois, défendre son bouclier fiscal. Pour faire taire les critiques, il a cru bon d'évoquer l'exemple allemand. «Le principe que l'Etat n'a pas le droit de prélever plus de 50% de l'argent gagné par un contribuable allemand, les Allemands y sont tellement attachés qu'ils l'ont inscrit dans la Constitution», a affirmé le chef de l'Etat. Mal lui en a pris. Car la Loi fondamentale allemande ne «fixe aucune limite maximale à l'impôt», indique à Mediapart le ministère allemand des finances. Décryptage d'un nouveau mensonge présidentiel.
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C'étaitC'était mardi, à Saint-Quentin (Aisne), devant 4.000 militants UMP. Au beau milieu de son discours sur la crise, Nicolas Sarkozy a voulu, une fois encore, défendre le bouclier fiscal, «expression d'un choix de société qui valorise la réussite». Problème: le bouclier fiscal est attaqué de toutes parts, y compris dans la majorité. Pour faire taire les critiques, Nicolas Sarkozy a donc dégainé un argument qu'il pensait sans doute imparable : l'exemple allemand.