Les paradis fiscaux restent au centre des activités bancaires européennes
En 2015, les vingt premières banques européennes ont réalisé 26 % de leurs bénéfices dans les paradis fiscaux. Le dernier rapport de l’ONG Oxfam, qui reprend les données des établissements pays par pays, prouve combien les territoires au cœur de l’évasion fiscale – surtout en Europe – continuent à jouer un rôle central dans les activités bancaires.
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Il n’y a pas à dire, les salariés des banques européennes employés dans les paradis fiscaux sont les plus productifs du monde ! Plus de 6 millions d’euros de bénéfices par employé aux îles Caïmans ; 4,1 millions de profits par salarié à Curaçao ; 454 000 euros au Luxembourg ; 409 000 euros pour le salarié en Irlande… Par comparaison, la moyenne des bénéfices réalisés par les vingt premières banques européennes s’élève à 29 000 euros par salarié. À eux seuls, ces chiffres signalent les distorsions majeures créées par les paradis fiscaux dans le système financier international. Ces territoires représentant moins de 1 % de la population mondiale parviennent à en réaliser plus de 5 % du PIB.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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